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veiller au respect des droits des usagers et de contribuer à l'amélioration de la qualité de l'accueil des personnes malades et de leurs proches et de la prise en charge » (article 1112- 3 Code de la santé) et est habilitée à recevoir toutes informations sur les « événements indésirables graves » ayant affecté la vie des patients. En outre, quand la famille considère que la crise ayant conduit à la commission d'une
infraction pénale aurait pu être endiguée par l'intervention de l'hôpital ou du centre médico- psychologique du secteur qui a été en vain sollicité, elle peut en informer la Commission des Usagers (CDU) de l'hôpital. L'UNAFAM est généralement représentée au sein de cette commission. Ses coordonnées sont fournies dans le livret d'accueil de l'établissement obligatoirement remis à chaque patient.
L UNAFAM remarque : Les proches peuvent être eux-mêmes victimes : En conséquence des troubles vécus par les personnes malades psychiques, il arrive que des membres de la famille soient eux-mêmes en situation de victime. Ceci est bien souvent dû à un manque d efficience ou une absence de soins malgré les appels insistants et répétés adressés par la famille aux services psychiatriques. Il peut alors s avérer nécessaire que la famille, même si c est très difficile pour elle, fasse un signalement aux autorités (police, gendarmerie, procureur, etc.). Cette démarche peut convaincre celles-ci d organiser enfin une prise en charge psychiatrique adaptée. Rappelons que des numéros d aide aux victimes existent comme, par exemple, le 3919, numéro gratuit destiné aux femmes, accessible du lundi au vendredi de 9h à 22h et les samedis, dimanches et jours fériés de 9h à 18h. L écoute proposée est anonyme et débouche, en fonction des demandes et situations, sur une proposition d orientation adaptée vers les dispositifs locaux d accompagnement et de prise en charge, y compris pour une éventuelle mise à l abri.