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- l informe de ses droits et lui propose de travailler à l'élaboration d'un projet de sortie, l aide à demander un aménagement de peine et des permissions de sortie,
- assure la liaison entre le détenu et ses
proches. « L entretien arrivant » mené par le CPIP auprès du détenu est normalement suivi d'une prise de contact avec la famille à partir des indications données par le détenu.
Tout entretien du CPIP avec un détenu fait l objet d un document écrit confidentiel versé au dossier qui suit la personne tout au long de son parcours judiciaire. Le CPIP communique aux autorités judiciaires les éléments permettant d individualiser la peine. Il est tenu, comme tout personnel pénitentiaire, au secret professionnel.
(Voir aussi le rôle du CPIP auprès du Juge d Application des Peines au chapitre 13)
Le maintien des droits Les difficultés judiciaires (et notamment l incarcération) d une personne présentant des troubles psychiques ne lui enlèvent pas ses droits communs : si la personne perçoit l Allocation Adulte
Handicapé, elle continue de la percevoir (réduite à 30% après 60 jours d incarcération). De même, un dossier de reconnaissance de son handicap psychique auprès de la MDPH peut être établi pendant l incarcération.
PISTE : Le CPIP, canal privilégié d information La famille peut toujours prendre l initiative de contacter le CPIP suivant son proche, dans la mesure du possible en alliance avec ce dernier, pour, en particulier, signaler son état de santé et lui communiquer le nom et les coordonnées du psychiatre ou de l établissement qui suivait le malade. Le CPIP transmettra alors ces informations au service médical chargé des soins psychiatriques dans la prison, qui pourra contacter ces professionnels. Les personnels médicaux et pénitentiaires, alertés sur l'existence d'une maladie psychique, peuvent informer le juge chargé de l'instruction si le jugement définitif n'a pas encore été prononcé.