• « Des lumières sur le ciel », de Bénédicte Chenu, Leduc. S Éd., 191 p., 17 €
Charles est un garçon de 26 ans qui aime l’art, le tennis, Jimi Hendrix et les gâteaux pommes-cannelle. C’est aussi un jeune adulte qui vit avec une schizophrénie. « J’ai mis du temps à accepter ce diagnostic parce qu’il fermait l’espérance », écrit Bénédicte Chenu, tout en avouant être moins en colère aujourd’hui.
« J’ai accepté sa maladie même s’il m’a fallu du temps, ajoute-t-elle. Ce que la maladie de Charles m’a appris, entre autres, c’est que la schizophrénie était socialement inacceptable. Cette représentation négative de la maladie psychique résulte avant tout d’une ignorance. Ceux qui ne se sentent pas concernés n’ont pas envie d’en entendre parler. »