Campagne #ParlonsEnAutrement
La stigmatisation des troubles psychiques commence par les mots. Ceux qui blessent, qui isolent et qui restent. Le terme « schizophrène » est trop souvent détourné dans le débat médiatique et politique avec des conséquences dramatiques pour les personnes concernées et leurs aidants. Parlons-en-autrement, c’est l’objet de notre campagne.
La vidéo zapping
Avec une parole déconsidérée, voire discréditée, les personnes se trouvent réduites à leur maladie.
Les conséquences de cette stigmatisation sont désastreuses : la peur du regard des autres enferme dans le silence et empêche de demander de l’aide.
L’Unafam se bat sans relâche pour faire changer le regard. Sortir des préjugés pour une égale participation de tous à la société, sans discriminations, serait un premier pas très important.
Des droits bafoués
Le détournement du terme « schizophrénie », les clichés véhiculés dans certains médias, dans les films ou dans la littérature, renforcent les préjugés. Il est encore plus difficile pour les personnes concernées de faire part de leur détresse.
Sous le prétexte qu’elles sont suivies pour des troubles psychiques, leurs droits de citoyens – accès au logement, à l’emploi, à l’éducation, à la compensation du handicap – ou de patients – accès aux soins, respect de l’intimité, consentement… – sont régulièrement bafoués.
Parlons-en enfin autrement
Parler de la santé mentale, oui, mais pas comme ça !
Ne pas subir un traitement discriminant à cause de ses troubles ou de son handicap est indispensable pour construire une voie vers le rétablissement et l’autonomie. Les schizophrénies ? Parlons-en autrement pour que les personnes concernées et leurs aidants se projettent avec espoir dans l’avenir.