Conseil des ministres du 19 mars : les travaux autour de la Grande cause nationale 2025 se précisent
25 mars 2025
Brèves
À l’issue du Conseil des ministres du 19 mars 2025, Catherine Vautrin, Ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles et Yannick Neuder, Ministre chargé de la santé et de l'accès aux soins, ont précisé les premières mesures concrètes mises en place dans le cadre de la Grande Cause Nationale dédiée à la santé mentale.
Si cette reconnaissance officielle est une avancée, l’Unafam rappelle qu’il est essentiel que les annonces se traduisent par des actions effectives et des moyens adaptés pour répondre aux besoins des personnes vivant avec des troubles psychiques et de leurs proches.
Lancement d'une plateforme dédiée
Le gouvernement a lancé la plateforme santementale.gouv.fr, regroupant des ressources essentielles et des dispositifs de soutien.
Elle a pour ambition de :
- Informer sur les différents troubles psychiques et les structures d’accompagnement disponibles,
- Recenser et labelliser les initiatives locales et nationales,
- Donner la parole aux personnes concernées et aux professionnels de la santé mentale,
- Faciliter l’orientation vers les dispositifs existants, tels que Mon Soutien Psy ou Santé Psy Étudiant.
Une identité a ainsi été créé pour cette Grand cause nationale, s'articulant autour du slogan "Parlons santé mentale !".
Un plan d’action structuré autour de 4 grandes priorités
Les travaux engagés se déclinent selon quatre axes, qui devront donner lieu à des mesures concrètes tout au long de l’année :
- Renforcer la prévention et l’éducation à la santé mentale : Des campagnes nationales de sensibilisation sont annoncées dans les écoles, les universités et les entreprises.
- Améliorer l’accès aux soins et l’accompagnement : Le gouvernement prévoit d’augmenter le nombre de professionnels de santé mentale et de développer les Maisons des Adolescents.
- Soutenir la santé mentale au travail : Un plan spécifique est annoncé pour accompagner les employeurs dans la prévention des risques psychosociaux.
- Renforcer l’accompagnement des populations vulnérables : Un accent est mis sur les personnes en situation de précarité, les jeunes en difficulté, les mères en post-partum et les personnes âgées.
Des moyens mobilisés
Face à l’augmentation des besoins en psychiatrie et en accompagnement psychologique, des investissements sont annoncés pour :
- Augmenter le nombre de psychologues conventionnés et élargir l’accès aux soins,
- Déployer des unités mobiles d’intervention en santé mentale,
- Développer de nouveaux outils numériques de soutien et de suivi des patients,
- Renforcer la formation des professionnels de santé et des aidants.