Campagne #ParlonsEnAutrement
La stigmatisation des troubles psychiques commence par les mots. Ceux qui blessent, qui isolent et qui restent. Le terme « schizophrène » est trop souvent détourné dans le débat médiatique et politique avec des conséquences dramatiques pour les personnes concernées et leurs aidants. Parlons-en-autrement, c’est l’objet de notre campagne.
La vidéo zapping
La stigmatisation des troubles psychiques commence par les mots.
Des mots qui blessent, des mots qui isolent et qui pourtant, envahissent l’espace médiatique. Pour preuve, cette vidéo de 30 secondes seulement, mais qui en dit déjà long sur le sujet.
L’Unafam se bat sans relâche pour faire changer le regard. Sortir des préjugés pour une égale participation de tous à la société, sans discriminations, serait un premier pas très important.
La stigmatisation, c’est la double peine pour nous, personnes concernées.
Comme le disait Albert Einstein : « Il est plus facile de casser un atome qu’un préjugé ». En effet, il apparaît que les termes « schizophrène », « schizophrénie » sont employés à mauvais escient par des personnes médiatiques qui contribuent ainsi à propager auprès du grand public des idées fausses sur cette maladie psychique.
Non, la schizophrénie n’est pas un dédoublement de la personnalité. Non, cette maladie n’est pas le syndrome du docteur Jekyll et mister Hyde !
Laurent Lefebvre, médiateur de santé pair et administrateur de l’Unafam
Briser le silence
À cause de cette stigmatisation, les personnes qui vivent avec une maladie psychique élèvent des murs de silence.
Pire, elles peuvent refuser de se soigner ou cesser de le faire, et leur état s’aggrave.
Qui ose dire à ses amis, sa famille, ses collègues : “J’ai rendez-vous chez le psychiatre” ou « J’ai dû être hospitalisé en psychiatrie” ? Leur entourage se tait aussi, bien souvent.
Parlons-en enfin autrement
Pour donner une chance à toutes les personnes confrontées à la maladie psychique de trouver un traitement adapté et de reprendre pouvoir sur leurs vies, refusons la banalisation du mot « schizophrénie », et levons ensemble les tabous sur la santé mentale.