Pour l instant, les répercussions du handicap de notre fille, qui souffre de schizophrénie depuis au moins huit ans, lui interdisent toute activité professionnelle, même en milieu protégé.
La question des ressources se pose donc ( ) Nous avons trouvé une réponse auprès de la Maison départementale des personnes
handicapées (MDPH) qui lui a accordé l allocation aux adultes handicapés (AAH) et un complément de ressources pour
un taux d incapacité supérieur à 80 %.
Notre fils a été accueilli par un centre d accueil comparable à ceux d Emmaüs.
Il a été logé, nourri, et surtout amené à être suivi par des travailleurs sociaux.
Il y est resté environ six mois, puis il a été dirigé vers un chantier d insertion réalisant des activités de jardinage.
Il a alors accédé à un logement.
LE LOGEMENT
LES RESSOURCES
Au-delà des soins, le logement est une autre grande difficulté.
À l heure actuelle, nous ne voyons pas notre fille vivre seule en
appartement ( ) Nous tentons de concrétiser notre rêve de trouver un logement pour notre fille, ( ) mais nous nous heurtons à deux obstacles majeurs : la disponibilité
d une structure de proximité, et surtout l adhésion de notre fille
n est pas acquise, loin de là ( ) elle a repoussé l idée même de visiter les lieux, y compris sans
engagement de sa part.
LEÏLA
Mon fils voulait travailler. Il a obtenu une orientation de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) en Établissement ou Service d Aide par le Travail (ESAT) où il travaille depuis 5 ans.
Après un temps d adaptation, il a trouvé son rythme. Il m a dit : « Avant, il y avait seulement quelques journées où je me sentais bien, en ESAT, il y a seulement quelques journées où je ne me sens pas bien. »
VALÉRIE
PARCOURS DE VIE
6
CHRISTINE
BERNARD